Tourisme les professionnels identifient les challenges


Tourisme les professionnels identifient les challenges

Ni pessimistes, ni optimistes. Les professionnels du tourisme ont plutôt essayé de rester réalistes dans leur démarche adoptée le 13 juin dernier lors du forum de la Confédération nationale du tourisme (CNT) tenu à Marrakech. Objectif de cette rencontre dont l’Economiste était le partenaire exclusif: identifier les maux que traverse le secteur du tourisme -en dehors de la crise conjoncturelle-, présenter des recommandations réalisables « à travailler main dans la main » avec le ministère du Tourisme. La CNT a ainsi mené deux débats. Le premier interprofessionnel et à huits clos et le deuxième fut livré en présence des autorités locales et du ministre du Tourisme avec des recommandations concernant quatre chantiers prioritaires aux yeux des professionnels. Il s’agit de la gouvernance dans le secteur du tourisme, la correction de la Vision 2020, de la promotion et le tourisme interne.

En termes de gouvernance, les professionnels du tourisme appellent à l’accélération de la mise en place de l’organe de pilotage national. Une sorte d’agence de régulation présidée par le chef du gouvernement qui portera le nom de conseil supérieur du tourisme et surtout la représentativité effective et équilibrée du privé dans cette institution, insiste Hamid Bentahar, président de la commission Gouvernance à la CNT.

Az Eddine Skalli a, lui, dirigé l’atelier consacré au budget de la promotion qui -même sans le contexte de crise- demeure insuffisant. L’atelier qu’il dirigeait a recommandé ainsi d’augmenter le budget de l’ONMT mais aussi une meilleure utilisation de l’enveloppe actuelle. Même son de cloche auprès du ministre du Tourisme, Lahcen Haddad qui estime que l’on doit renouveler l’approche promotionnelle. «Il n’est pas vraiment nécessaire d’être présent dans les 80 salons mondiaux qui absorbent le quart du budget promotionnel, reconnaît-il. «On devrait aller vers de nouveaux modes pour promouvoir nos destinations, nos produits».

L’autre chantier que les professionnels souhaitent recadrer est celui de la Vision 2020. L’atelier dirigé par Samir Sahraoui (ex-DG de l’ONMT) et président de la commission Stratégie investissement de la CNT a émis 5 recommandations majeures. Parmi elles, des mécanismes de financement dédiés au secteur avec une garantie de l’Etat. Ces organismes pourraient être ouverts aux investisseurs nationaux et aux étrangers avec les mêmes avantages, indépendamment de l’origine de l’investisseur.

L’autre recommandation concerne le produit, au cœur de la problématique, avec une redéfinition de la vision balnéaire en terminant d’abord ce qui était prévu par le plan Azur (Luxus, Saïdia et Mogador) et ouvrir le concept aux attentes du tourisme domestique. Enfin, c’est sur l’opportunité de poursuivre une politique de marques territoriales que la CNT s’est penchée. Les rédacteurs de la Vision 2020 avaient identifié 8 territoires touristiques avec des risques de déperdition de l’identité de destinations établies au sein de territoires larges et hétérogènes. C’est le cas pour Ouarzazate et des régions du sud. Dans tous les cas, ces territoires ne sont plus en harmonie avec la régionalisation au sens administratif du terme qui a opté pour 12 régions.

Recettes

LA V 2020 n’a pas visé très haut pour les recettes. Or, c’est l’objectif primordial, duquel découle la richesse de tout territoire donnée, et par-delà, donc, l’emploi et la stabilité. Actuellement, les recettes touristiques stagnent, voir reculent, et sont surtout faibles en comparaison avec certains pays concurrents. Un petit benchmark montre que l’Afrique du Sud qui attire moins de touristes (9 millions) réussit à engendrer des recettes de 9 milliards de dollars. Soit 970 dollars par touriste. Plus loin, l’Indonésie capte 8 millions de touristes avec 7,6 milliards de dollars de recettes, soit 942 dollars par touristes. Au Maroc, les 10 millions de touristes rapportent à peu près 5,7 milliards de dollars (700 dollars/touriste). Est-il donc si important de réaliser 20 millions de touristes si nous pouvons atteindre 15 milliards de dollars de recettes avec 12 ou 15 millions de touristes, s’interrogent les professionnels.

@L’Economiste




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