Une convention de partenariat pour «la valorisation touristique des points d’eau situés dans les zones d’action des agences de bassins hydrauliques» a été signée entre le département du Tourisme et celui chargé de l’Eau.
Dans son offre touristique, le Maroc n’est pas particulièrement connu par ses lacs. Pourtant, le royaume dispose de 140 lacs naturels et retenues de barrages qui peuvent être valorisés du point de vue touristique. Mais abstraction faite de rares sites prisés par les touristes marocains, comme Bine El Ouidane, dans la région de Béni Mellal, et Dayet Aoua dans la région d’Ifrane, les autres destinations de tourisme lacustre ne sont visitées que par de rares passionnés de nature profonde.
Le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, et Charafat Afailal, ministre déléguée chargée de l’Eau, ont co-présidé, vendredi 18 mars 2016, la cérémonie de signature d’une convention de partenariat pour «la valorisation touristique des points d’eau situés dans les zones d’action des agences de bassins hydrauliques».
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’axe de développement durable de la Vision 2020 d’une part, et conforte les orientations stratégiques du Plan national de l’eau de l’autre, notamment la gestion de la demande et la valorisation de l’eau, en matière de promotion et de valorisation des plans d’eau, dans le respect des exigences environnementales et de protection des ressources hydrauliques. «Le Maroc dispose de 140 sites dotés d’atouts exceptionnels et d’un potentiel important. Seuls 3 sites sont à ce jour valorisés, et cette convention va permettre la mise en valeur touristique des sites identifiés», indique Afailal.
Biodiversité
En pratique, les sites à développer seront identifiés par les deux départements suivant «une approche globale de durabilité et dans le respect de la réglementation touristique qui intègre des exigences en matière de durabilité sur toute la chaîne de valeur touristique».
Pour sa part, la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) a été chargée de réaliser l’étude de faisabilité, afin de faire émerger des stations vertes, érigées en véritables stations touristiques de loisirs et de vacances, intégrées dans leur environnement et offrant des activités autour de la nature. Au-delà de l’indispensable viabilisation des sites identifiés, le défi majeur sera de protéger ces sites naturels souvent très sensibles, accueillant parfois des espèces menacées et une riche biodiversité.
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