Une très bonne nouvelle pour le secteur touristique à Tanger. Said Abassi a été nommé délégué du ministère du tourisme dans la capitale du Détroit. La nouvelle est, en effet, excellente. Ce professionnel a énormément d’expérience en plus d’un savoir-faire exceptionnel qu’il a pu enrichir durant ses longues années dans ce département où il est au parfum de tous les maux et les défaillances qui entravent le développement du tourisme sur le point local et régional.
Bras droit de l’ancien délégué, Mustapha Agounjab, nommé au même poste à Casablanca après avoir passé quelques années à la délégation de Tanger, Said Abassi est pour la majorité des professionnels l’homme adéquat pour remettre ce département sur ses rails et le placer au centre d’intérêt du secteur comme principal moteur pour que le train du développement touristique reprenne sa vraie vitesse.
Saïd Abbasi, natif de Sidi Kacem, marié et père de deux enfants a remporté le concours qui a eu lieu, le 28 juillet 2015 à Rabat, pour le poste de délégué du tourisme de Tanger et a commencé ses fonctions à partir du 5 août 2015.
En effet, bien que la ville et sa région vivent sous le rythme des projets touristiques qui redonneront à Tanger sa vraie dimension de capitale touristique, avec notamment l’ouverture du Hilton Hotel & Residences et le Hilton Garden Inn qui vont permettre d’augmenter le taux de l’hébergement, le projet du TGV, la reconversion de l’ancien port de Tanger-ville en port de plaisance et de croisière, la construction de plusieurs centres de loisirs et de culture dont un palais des arts et la mise à niveau de plusieurs sites touristiques, Tanger a surtout besoin de recréer une synergie entre les différentes institutions qui gèrent ce secteur clé de l’économie nationale.
A elle seule, la délégation du tourisme ne pourra jamais avancer pour assurer le suivi de tous les chantiers de développement de ce secteur. Le CRT non plus n’a pas les moyens pour le faire et souffre de grandes lacunes financières. L’ONMT néglige la destination et la RAM la boycotte clairement en annulant la majorité de ses vols directs depuis Tanger, faisant de l’aéroport international Ibn Battouta, un aéroport de second degré.
Seule une nouvelle synergie entre tous les départements et les organismes de ce secteur, mais aussi la Wilaya et la mairie, pourront redonner vie au tourisme dans cette région tel qu’il a été jusqu’au début des années 80.
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