Plus de 4,2 millions de touristes intéressés par les loisirs ont voyagé en 2011. Ils avoisineraient les 5,6 millions de touristes en 2016.
Le MENAFN (Middle East North Africa Financial Network) vient de réaliser une étude sur le secteur du tourisme au Maroc et ses perspectives de croissance à l’horizon 2016. Les rédacteurs du rapport ont ainsi préféré rappelé que la destination Maroc est de plus en plus prisée, preuve en est le classement du Maroc à la onzième place des destinations les plus attractives pour les touristes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord par le WEF (le Forum économique mondial) dans le cadre de son indice de compétitivité touristique pour l’année 2011.
« Les campagnes de promotion lancées régulièrement par le gouvernement et l’ONMT (Office national marocain de tourisme, ndlr) ont contribué considérablement à la promotion et l’attractivité de la destination Maroc », lit-on dans le rapport. Résultat, le WEF a également classé le Maroc en 11e position pour ce qui est des « priorités gouvernementales pour le développement de l’industrie du tourisme et des voyages ». Cette importance de la part du gouvernement n’est pas anodine selon le rapport qui précise que ce secteur est vital pour l’économie marocaine puisque la contribution au PIB national de ce secteur a réalisé un taux de croissance annuel cumulé 2,86 % entre 2007 et 2011. Ce taux devra augmenter pour s’établir à 6,53 % entre 2012 et 2016, prévoit l’étude.
L’Europe restera le principal marché émetteur
Cette évolution est le fruit des initiatives gouvernementales mais également grâce à la position stratégique du royaume dans la cartographie mondiale du tourisme, selon le rapport, qui rappelle que l’Europe est le principal pourvoyeur d’arrivées de touristes pour le pays. La part du marché européen conservera son importance à l’horizon 2016. Elle avoisinera les 60 % selon les prévisions du MENAFN. D’ailleurs, en 2011, la France a constitué le principal pourvoyeur de touristes étrangers pour le Maroc avec une part de 18,7 %, suivie de l’Espagne (7,6 %). Le flux des arrivées depuis ces deux pays devrait enregistrer un taux de croissance annuel moyen de 2,02 % sur la période 2012-2016.